Comment la protection de l'environnement peut contribuer à la croissance de notre entreprise

Parlez-nous un peu de vous et de ce que vous faites.

Je m’appelle Lyndon Hanson et je suis basé à Vancouver, Colombie-Britannique où je travaille pour le secteur ICGP de AtkinsRéalis . Je suis géologue avec une formation spécialisée en hydrogéologie, et j’œuvre dans le domaine de l’environnement depuis 1983. Au cours de ma carrière, j’ai travaillé sur des projets liés à l’approvisionnement en eau, à l’évaluation des impacts environnementaux et à l’évaluation et gestion des sites contaminés de milieux terrestres et aquatiques. À l’heure actuelle, je fournis des services de gestion de projets et de soutien stratégique pour les occasions et les projets dans le domaine de l’environnement ; je me sers de mon expérience pour aider les autres à obtenir des contrats et les exécuter avec succès.

Comment votre travail contribue-t-il à réduire la pollution?

Les projets que nous menons sont souvent liés à la gestion de la pollution, c’est-à-dire les contaminants dans les sites de friches industrielles. Même si nous voulons réduire, voire éliminer la pollution de ces sites, ce n’est pas toujours la solution la plus durable. L’excavation, le transport et le dépôt de matières contaminées à des emplacements éloignés (c.-à-d. des sites d’enfouissement) entraînent des émissions provenant de l’équipement lourd, et ne font que transférer les matières contaminées à un nouvel emplacement, même s’il est autorisé. Ce n’est pas toujours la meilleure approche à adopter. Nos équipes utilisent plutôt des outils comme l’évaluation et la gestion des risques pour élaborer des solutions qui évaluent le risque posé par les contaminants pour les récepteurs (personnes, animaux, plantes). Si les risques sont jugés inacceptables, nous nous engageons à retirer ou à isoler ces contaminants des récepteurs. En réduisant l’excavation, le transport et l’élimination des matières contaminées dans les sites d’enfouissement éloignés, nous aidons nos clients à adopter une approche plus durable et pratique en matière de gestion des contaminants.

Qu’est-ce qui vous a incité à vous intéresser activement à la réduction de la pollution sur le plan professionnel?

Je vis dans une province dotée d’une beauté naturelle incroyable, qui possède également d’importantes ressources minières et pétrolières. J’aime le plein air — ski, randonnée pédestre,  kayak et  vélo. Or, l’exploitation de ces ressources entre en contradiction avec le maintien de la qualité de cet environnement qui m’est cher. Pour moi, le fait de trouver des solutions pour réduire les effets de la pollution causée par l’exploitation des ressources et de trouver des façons de réduire la pollution tout en extrayant les ressources de façon durable à l’avenir est bénéfique pour l’environnement dans lequel je vis, travaille et m’amuse.

Selon vous, quelles technologies émergentes nous aideront à lutter contre la pollution?

Plutôt que de parler de technologie, misons sur la simplicité et l’individu : réduire, réutiliser, recycler, rejeter. Prenez le transport en commun lorsque vous le pouvez. Réfléchissez à votre empreinte environnementale et trouvez des façons de la réduire au minimum.

Dans votre vie personnelle, que faites-vous pour aider à réduire la pollution à la maison?

À la maison, j’essaie de réduire la pollution en achetant des produits à emballage limité, des vêtements durables, des aliments cultivés et produits localement, et en réduisant l’utilisation de ma voiture en faisant plusieurs courses en un seul voyage. Je réduis les émissions de ma maison en baissant le thermostat en hiver et en portant un chandail à l’intérieur. Lorsque c’est possible, je prends le transport en commun plutôt que ma voiture pour me rendre en ville. Des gestes simples.

Dans ma collectivité, nous avons une installation de transfert des déchets, où nous pouvons apporter nos matières recyclables triées, notre compost, nos vieux appareils électroniques, nos vêtements usagés et nos déchets. Comme l’élimination des déchets dans notre collectivité coûte plus cher que le traitement des matières recyclables, chaque année, on mesure la réduction du volume des « déchets » éliminés par rapport aux matières recyclables et compostables pour nous encourager tous à faire mieux.

Selon vous, en quoi la prévention de la pollution est-elle bonne pour notre économie?

Le monde a besoin des ressources produites par la Colombie-Britannique. L’industrie de l’exploitation des ressources fournit des emplois bien rémunérés dans les collectivités de la Colombie-Britannique. Les entreprises éclairées et leurs consommateurs veulent que l’exploitation des ressources se fasse de manière à prévenir ou à minimiser la pollution. En trouvant des moyens de prévenir la pollution, nous pouvons exploiter intelligemment nos ressources et fournir des emplois bien rémunérés qui stimulent l’économie, ce qui permet d’améliorer les services sociaux, éducatifs et de santé pour les membres de notre province.

Nous ne sommes peut-être pas encore rendus au point où nous pouvons exploiter pleinement nos ressources sans polluer, mais cela ne veut pas dire que nous devrions cesser d’essayer de trouver des moyens de le faire.