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insights Aider nos clients à construire et protéger la biodiversité au Pérou

Dans le cadre de notre campagne #GensDéterminésRésultatsDéterminants, cette semaine, nous avons rencontré Francesca Montero responsable de notre équipe de services biologiques au Pérou à Lima, Peru.

image de Francesca souriant

Parlez-nous un peu de vous et de ce que vous faites.

Je m’appelle Francesca Montero. Je suis écologiste et j’ai une maîtrise en conservation des ressources naturelles. J’ai dirigé l’équipe des sciences biologiques au bureau péruvien à Lima pendant plus de six ans, gérant différents projets de surveillance de la biodiversité, des études préliminaires et d’autres types de relevés biologiques pour des clients des industries minière et pétrolière et gazière. Avant de me joindre à la famille de AtkinsRéalis , j’ai travaillé dans le domaine de la consultation environnementale pendant plus de 12 ans, principalement dans le cadre de projets sur les écosystèmes des forêts tropicales et marins, autant à titre de gestionnaire de projet que de spécialiste des mammifères.

Comment votre travail contribue-t-il à réduire la pollution?

En tant qu’équipe, nous cherchons activement à réduire la pollution plastique pour chaque projet que nous dirigeons, particulièrement lorsque nos spécialistes se rendent sur le terrain. Par exemple, nous fournissons habituellement à notre personnel des bouteilles d’eau et des contenants de nourriture réutilisables. Cela peut sembler insignifiant, mais les bouteilles d’eau et les contenants en plastique à usage unique sont en fait la norme lorsqu’on travaille sur des projets en dehors du bureau.

Lorsque nous travaillions au bureau avant la pandémie, nous avions cessé d’utiliser des assiettes et des tasses jetables lors des célébrations sur place et nous avions installé des bacs de recyclage pour les bouteilles de plastique que le personnel apportait. Nous avions considérablement réduit l’utilisation du papier d’impression et nous rappelions constamment aux employés d’économiser de l’énergie en prenant soin de tout éteindre à leur poste de travail lorsqu’ils avaient fini leur journée. Le covoiturage est également encouragé, puisqu’il permet de réduire la pollution.

Qu’est-ce qui vous a incitée à vous intéresser activement à la réduction de la pollution sur le plan professionnel?

Il y a 16 ans, j’ai commencé à travailler sur des projets de biodiversité en Amazonie péruvienne, et nous trouvions de plus en plus de résidus de plastique le long des berges provenant de projets d’extraction de la région. Des produits et des emballages en plastique commençaient à être utilisés dans les communautés et les gens ne savaient pas encore comment éliminer ou gérer correctement ce type de déchets. C’est alors que j’ai réalisé que les matériaux que nous utilisons peuvent avoir des répercussions importantes à grande échelle. De même, en travaillant sur des projets marins aux quatre coins du Pérou et à l’étranger, j’ai constaté de visu que la pollution plastique était une constante et qu’elle touchait la vie marine que nous étudiions.

Depuis ma tendre enfance, j’ai un profond attachement à l’océan et à la plage. Le fait de constater les effets de plus en plus importants de la pollution sur ces écosystèmes m’a poussée à m’efforcer constamment de réduire l’utilisation de plastiques à usage unique, tant dans ma vie personnelle que professionnelle.

Selon vous, quelles technologies émergentes nous aideront à lutter contre la pollution?

Je pense que l’une des technologies les plus intéressantes en cours de développement est le recours aux micro-organismes ayant la capacité de « manger » le plastique ou les hydrocarbures, ce qui permet de faciliter la gestion des déchets de plastique ou même des déversements de pétrole. Il semble aussi y avoir beaucoup d’investissements dans le développement et l’amélioration des technologies de recyclage de divers matériaux, ce que je considère comme étant d’une importance vitale pour la lutte contre la pollution. Enfin, bien qu’il ne s’agisse pas vraiment d’une technologie émergente, je pense qu’Internet et les médias sociaux sont des plateformes puissantes grâce auxquelles les gens peuvent rejoindre un large public et transmettre de l’information sur la façon de combattre la pollution et de favoriser des changements de comportement.

Dans votre vie personnelle, que faites-vous pour aider à réduire la pollution à la maison?

J’essaie de prendre des décisions réfléchies chaque fois que j’utilise, jette ou achète un objet pour la maison. Je fais du compost avec mes déchets organiques, que j’utilise ensuite pour mes plantes d’intérieur. J’essaie d’acheter des aliments biologiques provenant de sources locales. Je n’utilise jamais de sacs en plastique pour faire l’épicerie. Je trie tous mes déchets et je recycle autant que possible. Je suis également très attentive à la consommation d’électricité et à l’utilisation d’appareils électroniques. Au lieu d’utiliser la voiture, j’essaie de toujours opter pour la marche ou le transport en commun. En famille, nous avons l’habitude de ramasser du plastique quand nous allons à la plage ou lorsque nous nous baignons dans l’océan. Je rappelle souvent à mes enfants que les gestes individuels, aussi petits qu’ils puissent paraître, peuvent avoir un effet incroyablement positif.

Selon vous, en quoi la prévention de la pollution est-elle bonne pour notre économie?

Considérez la prévention de la pollution comme un investissement. Prévenir la pollution maintenant nous fait économiser l’argent que nous devrions dépenser plus tard pour réparer les conséquences de notre inaction. Il est de plus en plus clair que nous payons maintenant – et continuerons de payer – pour toute la pollution que nous avons relâchée dans le monde au cours des derniers siècles, ce qui coûte des milliards de dollars. La prévention et la réduction de la pollution offrent des avantages économiques différents : création d’emplois, sécurité alimentaire, réduction des inégalités et amélioration de la santé publique sont autant d’éléments qui profitent à notre économie. De nombreuses mesures de réduction de la pollution font appel à des technologies à très faible coût et, même si certaines semblent dispendieuses, leurs avantages compensent certainement les coûts à long terme de la pollution.