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insights James Piling - Inspections offshore et lauréat du prix Cyril McCaully Memorial Prize

Dans le cadre de notre campagne #PeopleDriveResults, cette semaine, nous avons rencontré James Piling, un technicien d'inspection de levage et lauréat du prix commémoratif Cyril McCaully.

Pouvez-vous nous parler du prix commémoratif Cyril McCaully que vous avez gagné? Qu’est-ce qui a été le plus difficile?

Le prix commémoratif Cyril McCaully  de l’Association des ingénieurs en équipement de levage (LEEA) est remis aux étudiants internationaux qui ont obtenu la note la plus élevée dans chacun des sujets des six programmes avancés de levage. J’ai remporté le prix pour l’inspection d’équipement de levage mécanique.

Le cours d'une durée de 40 heures est suivi d’une évaluation. Le plus difficile a été d’apprendre dans les moindres détails l’ensemble des pièces d’équipement, leurs interactions, les éléments à inspecter et les défaillances possibles. J’ai tout étudié en profondeur pendant un bon bout de temps pour bien maîtriser le sujet. L’examen dure 2 heures et 15 minutes, et je peux dire en toute honnêteté que j’y ai passé au moins 2 heures et 13 minutes.

Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours professionnel?

J’ai joint AtkinsRéalis en 2013 après m’être inscrit aux cours d’introduction de l’Association des ingénieurs en équipement de levage ; on me l’a recommandé quand j’ai débuté dans le domaine. Je suis reconnaissant d’avoir pu bénéficier de cette formation et de cet apprentissage tout en travaillant à AtkinsRéalis .

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre travail sur les plates-formes pétrolières?

J’aime les casse-têtes et les jeux où il faut recueillir des indices pour trouver la solution. Cet intérêt s’est transféré dans mon travail de technicien en inspection d’appareils de levage : trouver ce qui ne fonctionne pas comme cela le devrait. La plupart du temps, mon équipe et moi ne trouvons rien qui cloche, ce qui est bon signe et signifie que tout est en ordre. Mais lorsque nous trouvons un problème, cela prouve que nous regardons aux bons endroits et que nous contribuons réellement à notre sécurité. Nous travaillons sur trois plates-formes, la plus proche étant située à 315 km du littoral. Nous nous y rendons par hélicoptère ou par bateau. Les jours de mauvais temps, il faut entre 14 et 18 heures, au minimum, pour atteindre la plate-forme. En raison de l’éloignement, de la lourdeur de l’équipement et de l’environnement naturel où nous travaillons, de nombreuses choses pourraient mal tourner ; la sécurité prend une place encore plus importante que sur un site terrestre classique, par exemple.

Maintenant que vous avez remporté ce prix, souhaiteriez-vous faire prendre un autre tournant à votre carrière? 

Lorsque j’ai posé ma candidature pour ce poste, je me disais que ce serait un bon tremplin pour tout ce que je voudrais accomplir ensuite. J’avais pensé l’occuper pendant 6 à 9 ans ; j’en suis maintenant à ma huitième année et cela devient une véritable passion pour moi. Ce prix me motive à mieux effectuer mon travail et à relever de nouveaux défis. J’ai le meilleur des deux mondes : je passe de longues périodes sur les plates-formes, mais ensuite, je reste plus longtemps à la maison et je jouis d’une certaine liberté.

Quel matériel trouvez-vous le plus intéressant?

J’adore travailler avec des câbles métalliques ; c’est mon équipement préféré. Un paquet de câbles emmêlés est comme une machine en elle-même. Beaucoup de choses qui peuvent aller de travers avec un câble métallique, surtout au cœur de l’océan Atlantique. Il se crée beaucoup de corrosion, le matériel peut se faire écraser et l’âme de câble se détériorer. Je procède à plusieurs examens en profondeur pour vérifier l’interaction du câble. Ma nature d’enquêteur se plaît à découvrir les causes de ses diverses réactions, ses courbures, sa détérioration et les autres effets qu’il peut subir.

Selon vous, qu’est-ce qui a influencé le plus votre développement de carrière jusqu’à maintenant?

Il y a quelques années, mon équipe et moi avons commencé à travailler uniquement sur les plates-formes en mer ; avant cela, nous inspections les sites terrestres et marins. Le temps passé sur le chantier est maintenant plus long, mais cela mon convient et j’aime le temps libre des longs congés. Ce changement m’a permis de suivre autant de cours en deux ans qu’au cours des cinq années précédentes. Je pense que cela a fait de moi un meilleur inspecteur, mieux outillé et plus heureux. Dans cet équilibre travail-vie privée, j’ai l’impression de donner le meilleur de moi-même.

Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu? De qui venait-il?

Un des inspecteurs en équipement de levage, Scott Jenkins, m’a donné quelques très bons conseils à mes débuts dans la profession. Il m’a dit : « Si tu quittes un chantier en continuant de penser à une pièce d’équipement que tu as inspectée, c’est que tu as pris la mauvaise décision. Si, après le travail, tu as l’impression qu’il aurait fallu rejeter une pièce que tu as approuvée, c’est qu’il aurait fallu la rejeter. Tu ne veux pas avoir ce sentiment-là. Tu ne veux pas penser au travail quand tu es chez toi. N’hésite pas à rejeter une pièce ; il vaut mieux le faire que t’en inquiéter plus tard. »

Cela m’a encouragé à avoir confiance en mes décisions. Ainsi, si une pièce me tracasse sur un chantier, je me fais assez confiance pour décider de la retirer.

Racontez-nous un fait amusant sur vous-même.

Dans mes temps libres, je joue beaucoup à « Donjons et Dragons ». Travailler sur une plate-forme pétrolière ne m’a pas changé ; un passionné d’informatique dans l’âme. C’est pourquoi je m’emballe rapidement au sujet des câbles métalliques!