JUMP TO CONTENT

Open and close mobile menu

back
FR

insights Ingénierie net zero et réseaux électriques avec John Chahwan

Notre campagne #GensDéterminésRésultatsDéterminants met en vedette John Chahwan, directeur de l’ingénierie, Réseaux électriques à Montréal, Canada.

image de John à son bureau

Qui êtes-vous et que faites-vous?

J’ai obtenu un diplôme de l’Université McGill en génie électrique en 2005 et une maîtrise en génie en 2007. Je travaille depuis 10 ans à AtkinsRéalis . J’occupe actuellement le poste de directeur de l’ingénierie, Réseaux électriques. Pendant mes études de maîtrise, mes intérêts de recherche portaient sur le stockage d’énergie et la production d’énergie éolienne; il est excitant de voir ces technologies être pleinement déployées 15 ans plus tard.

Au cours des dernières années, j’ai également eu le privilège d’assister à plusieurs conférences en Amérique du Nord et de présenter des exposés sur des sujets comme le système de transport d’électricité à courant continu haute tension (CCHT) et le stockage de l’énergie, en plus de contribuer à plusieurs groupes de travail de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE). Je suis actuellement le président du groupe de travail I10 (CCHT) de l’IEEE, où je collabore avec des pairs de l’industrie à l’élaboration de guides sur la technologie CCHT.

Plus récemment, j’ai travaillé sur le rapport technique canadien Ingénierie Net Zéro, où j’ai eu l’occasion de collaborer avec des experts en la matière dans tous les secteurs de AtkinsRéalis afin de trouver des solutions concertées pour réduire les émissions de carbone au Canada au cours des prochaines années.

Qu’est-ce qui vous a incité à vous intéresser activement à l’énergie?

Très tôt, je me suis beaucoup intéressé aux mathématiques et à la physique, en plus d’avoir un intérêt marqué pour l’économie et l’élaboration de projet. Au cours de mes études, j’ai rencontré des professeurs et des ingénieurs qui m’ont guidé vers une carrière en génie énergétique et très rapidement, j’ai découvert que le domaine de l’énergie rassemblait tous mes domaines d’intérêt. Je m’intéressais également au génie informatique. Je suis donc très heureux de voir les avancées de la numérisation des réseaux électriques et le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) et des mégadonnées dans la gestion d’actifs énergétiques. Je suis reconnaissant de travailler dans un domaine qui contribue au développement économique et sociétal et qui apporte des changements positifs pour les collectivités.

À quel type de projets énergétiques avez-vous participé sur le plan professionnel?

Au cours de ma carrière à AtkinsRéalis , j’ai travaillé sur de nombreux projets internationaux de transport et distribution d’électricité. Plus précisément, j’ai travaillé à la planification de réseau électrique, qui consistait à aider les services publics à élaborer leurs plans d’expansion de transport au cours des prochaines décennies, à des projets d’interconnexion d’éoliennes en mer, ainsi qu’à des projets de transport d’électricité à CCHT. Le CCHT est une technologie importante dans le domaine des énergies renouvelables, car il offre la possibilité de transmettre de l’électricité de façon économique sur de longues distances, tant sur terre qu’en mer. Des sources d’énergie renouvelable à grande échelle seront ainsi à la disposition des régions densément peuplées qui, autrement, n’auraient pas accès à ces ressources localement. J’ai également participé à plusieurs mandats de contrôle préalable, dans le cadre desquels nous avons aidé des investisseurs potentiels à évaluer des actifs énergétiques d’un point de vue technique. J’ai vraiment apprécié ces projets, car il s’agissait toujours d’entreprises « pleines d’énergie » qui nous amenaient à collaborer avec des experts de divers domaines dans un court laps de temps.

Selon vous, de notre vivant, quel sera le plus grand changement dans le secteur de l’énergie?

J’aurais plutôt tendance à penser à une série de changements qui nous permettront d’utiliser nos ressources énergétiques plus efficacement. Avec le nombre croissant de technologies perturbatrices, dont le stockage d’énergie, l’IA, le captage du carbone et l’énergie à base d’hydrogène (pour n’en nommer que quelques-unes), les professionnels du secteur de l’énergie ont la tâche intimidante et stimulante d’examiner des systèmes complets et de trouver les combinaisons technologiques optimales qui répondront mieux aux besoins des collectivités et aideront à préserver notre planète. Nous constatons également un changement dans la façon dont la société aborde la question de l’énergie, et contrairement à tout ce que nous avons vu auparavant, il y aura probablement plus de collaboration intersectorielle à l’échelle internationale pour relever ces défis.

Tout le monde a une forme de production d’énergie de prédilection, quelle est la vôtre?

Je ne peux pas dire que j’en ai une. L’un des aspects intéressants de mon travail en réseau électrique est la possibilité de collaborer avec les clients pour identifier la combinaison d’énergie et de technologie qui répond le mieux à leurs besoins. Chaque projet est unique lorsqu’on tient compte des besoins économiques, environnementaux et sociétaux, des empreintes géographiques, et bien sûr des coûts et des échéanciers des projets. Les dix dernières années ont fourni aux professionnels de l’énergie un large éventail de sources d’énergie, de technologies et d’outils, et il nous incombe d’optimiser leur déploiement à l’avenir.