insights La planification de systèmes sûrs est un défi stimulant

Dans le cadre de notre campagne #GensDéterminésRésultatsDéterminants, nous nous entretenons cette semaine avec Guillaume Palmeira da Silva, analyste FDMS (fiabilité, disponibilité, maintenabilité, sécurité), qui se concentre sur l’analyse des risques. Guillaume fait partie de l’équipe Système de sécurité et d’assurance, à Montréal.

Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours professionnel?

J’ai commencé par faire des études en économie à l’Université d’Aix-Marseille à Aix-en-Provence, près de Marseille, mais j’ai changé d’idée pour étudier en logistique et je me suis spécialisé en soutien logistique intégré (SLI) au cours de ma dernière année à l’École de l’air et de l’espace de Salon-de-Provence. J’étais un civil, mais j’ai côtoyé des étudiants militaires de l’école d’ingénierie qui se spécialisaient également en SLI par l’entremise de l’armée en France. J’ai travaillé en France pendant une courte période après avoir obtenu mon diplôme, puis j’ai déménagé à Montréal en 2018.

Qu’est-ce qui vous a incité à devenir ingénieur?

J’ai adoré les cours de logistique à l’université, c’est pour cette raison que j’ai complété une maîtrise en SLI parce que je m’intéressais à la logistique des grands systèmes et, au-delà de cela, aux aspects stratégiques de la planification et de l’exécution de grands projets dans des domaines importants comme les aéronefs ainsi que les transports ferroviaires et collectifs. Une autre raison pour laquelle j’ai choisi le SLI, est que c’était le choix le plus laborieux dans le cadre de ma maîtrise, de plus que seulement deux civils avaient été sélectionnés pour intégrer l’école militaire ! J’aimais le défi que cela représentait pour mon développement personnel et professionnel.

Je occupe mon poste actuel d’analyste des risques que depuis l’an dernier, alors c’est très nouveau pour moi. J’ai sauté sur l’occasion de travailler en ingénierie FDMS (fiabilité, disponibilité, maintenabilité, sécurité) parce que je voulais explorer les autres aspects de ce type de travail. L’analyse des risques est une question de sécurité, et m’assurer que tout l’équipement et tous les systèmes prévus dans le cadre d’un projet peuvent être utilisés en toute sécurité  représente un défi stimulant.

Quel est le projet le plus intéressant sur lequel vous travaillez actuellement?

Il s’agit certainement des consignes de sécurité pour la Gare Centrale. La station fait partie du projet du Réseau express métropolitain (REM) à Montréal et est en cours de construction dans un édifice patrimonial. Il y a beaucoup de tierces parties, alors nous devons nous adapter pour réaliser le projet comme le souhaite le client, tout en assurant la coordination avec les tierces parties pour que tout soit bien fait, conformément à toutes les normes et à l’analyse de la sécurité. C’est un projet très intéressant et stimulant.

Qu’est-ce qui a le plus influencé le développement de votre carrière jusqu’à maintenant?

L’amélioration de mes connaissances en matière d’analyse des risques. Comme je n’avais jamais fait d’ingénierie FDMS auparavant, je craignais de ne pas être à la hauteur pour ce travail. C’est un rôle très exigeant — j’apprends au quotidien — ce qui est en même temps  gratifiant car je reconnais que je peux le faire et je me sens bien.

Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu et qui vous l’a donné?

Ayez confiance en vous-même et en vos capacités. Vous pouvez le faire! C’est mon patron et ma petite amie qui me l’ont dit. Quand les gens vous disent cela, même si vous n’avez pas encore toutes les capacités et les compétences pour le faire, c’est une façon de vous pousser et de vous motiver à faire du bon travail. Et en fin de compte, presque chaque fois, vous réussirez.

Quelle est votre citation préférée et pourquoi?

« Aimez la vie que vous vivez, vivez la vie que vous aimez. » – Bob Marley

Cette citation est celle qui définit le mieux le mot « bonheur » pour moi. Il s’agit d’accepter sa vie telle qu’elle est (qu’on ait un, deux ou 50 ans devant vous) : il faut en profiter, la partager et la vivre à 100 % pour être heureux. Rien ne sera jamais suffisant, alors vous devez vous contenter de ce que vous avez et en profiter. En faisant cela, deux personnes différentes ayant deux vies totalement différentes peuvent avoir la même quantité de bonheur en vivant et en aimant leur vie.

Racontez-nous un fait intéressant sur vous-même.

Je suis né en France et j’y ai vécu jusqu’à ce que je déménage au Canada, mais ma langue maternelle est le portugais parce que mes parents ont quitté le Portugal peu de temps avant ma naissance. Par conséquent, je parle quatre langues : le portugais, le français, l’anglais et l’espagnol.