insights Lutter contre le changement climatique et travailler avec les gouvernements

Parlez-nous un peu de vous et de ce que vous faites.

Je m’appelle Cathy Carr Clinch et je suis directrice, Secteur civil, Unité d’exploitation fédérale. Je suis également gestionnaire, Comptes clés à la Federal Emergency Management Agency (FEMA) des États-Unis. 

Pourquoi avez-vous choisi de vous engager dans la lutte contre les changements climatiques sur le plan professionnel?

J’ai commencé ma carrière dans le domaine de l’environnement et des déchets dangereux, plus précisément dans l’identification, l’évaluation, la délimitation et l’assainissement des sols, de l’eau et de l’eau souterraine. J’ai fait la transition de l’assainissement intensif à l’atténuation, où j’ai travaillé au respect de la norme ISO 14001, à la prévention de la pollution et aux programmes de gestion, de recyclage et de réutilisation des déchets pour les industries du pétrole, de l’automobile et des produits chimiques, ainsi que pour des organismes gouvernementaux.

En travaillant avec les entreprises et les gouvernements, j’ai assisté aux perturbations causées aux entreprises, aux chaînes d’approvisionnement et à la clientèle de mes clients. Cela a suscité mon intérêt et ma passion pour la résistance aux dangers et l’atténuation de ceux-ci. Tout comme je le faisais au début de ma carrière, j’ai cherché la cause fondamentale des dangers en posant des questions, notamment sur la manière d’atténuer leurs conséquences et leurs impacts. Quelle est l’origine de ces événements graves? Qu’est-ce qui fait augmenter leur fréquence? Ces questions ont orienté ma carrière. Il est important de faire face aux changements climatiques à tous les niveaux et de mettre l’accent sur la résilience de nos économies, de nos collectivités et de nos familles. C’est littéralement dans l’intérêt du monde entier d’agir ainsi.

Parlez-nous d’un projet de AtkinsRéalis qui, selon vous, contribue grandement à la lutte contre les changements climatiques, et expliquez pourquoi.

AtkinsRéalis mène de nombreux projets qui favorisent une bonne compréhension de l’incidence des changements climatiques, des mesures adaptatives et de l’atténuation des causes fondamentales, et cela se reflète dans notre engagement d’entreprise envers la carboneutralité. J’éprouve une satisfaction personnelle lorsque je travaille sur des projets qui comportent un élément d’éducation et qui permettent la prise de décisions futures, notamment les programmes de résilience et de gestion des risques d’inondation de la FEMA. Dans le cadre de ces programmes, AtkinsRéalis a élaboré des modèles de risque d’inondation et cartographié les risques d’inondation dans l’ensemble des États-Unis. Ces cartes sont utilisées par les organismes de planification locaux pour établir des normes d’utilisation des terres, et sont axées sur l’atténuation globale des risques d’inondation dans la communauté. Les propriétaires de maisons et de propriétés utilisent également les cartes pour mieux comprendre les risques d’inondation;  cela peut les aider à mettre au point leurs propres mesures d’atténuation, comme la souscription d’une assurance contre les inondations ou la résolution d’un problème d’ingénierie pour réduire le risque de dommages causés par les inondations. Ce programme reflète le vieil adage selon lequel « il faut apprendre à un homme à pêcher » pour encourager la sensibilisation au risque d’inondation et la résilience.

Pouvez-vous nous donner des exemples de la façon dont les gens pourraient réduire leur empreinte carbone à la maison?

Au début de ma carrière, j’ai passé beaucoup de temps à éduquer les gens en matière de gestion et de réduction des déchets, notamment en faisant de la sensibilisation sur le recyclage à la maison et au travail. Je vois des éléments semblables dans notre programme de carboneutralité, dont le volet éducatif vise à sensibiliser et mobiliser la collectivité. Comme pour la gestion des déchets et du recyclage, c’est la nouvelle génération qui a entraîné le changement de comportement à la maison et dans le milieu des affaires. En ce qui concerne le défi de la carboneutralité, que pouvons-nous faire individuellement pour réduire notre empreinte carbone et contribuer à la lutte contre les changements climatiques? Nous pouvons penser à la façon dont nous nous déplaçons : en vélo, en scooter ou peut-être à pied. L’utilisation des transports en commun ou de voitures électriques est une excellente solution de rechange aux voitures à essence, tout comme l’utilisation de contenants à usages multiples plutôt qu’à usage unique et l’installation de panneaux solaires sur les toits pour remplacer l’électricité à base de carbone. En sensibilisant la population, nous pouvons trouver de nombreuses façons de changer les choses.

Si les humains ne parviennent pas à contrôler leur incidence sur les changements climatiques, à quoi ressemblera le monde dans 100 ans?

Honnêtement, je ne peux pas concevoir que les humains ne prendront pas un jour le contrôle de leur impact sur les changements climatiques. La question est plutôt de savoir quand ils le feront et quelles seront alors les répercussions climatiques. J’ai entièrement confiance en la capacité de la race humaine et de nos jeunes à changer le paradigme de notre économie axée sur le carbone pour en faire une économie plus durable sur le plan environnemental. De petits et grands progrès s’opèrent actuellement. Je vois le monde comme un endroit dynamique qui carbure à l’énergie renouvelable et qui continue d’explorer les confins de notre galaxie et de la planète. Nous devons tirer des leçons de notre passé pour bâtir notre avenir.

Selon vous, quelles technologies de votre domaine nous permettraient de mieux lutter contre les changements climatiques?

Je crois que l’éducation est notre principal moyen de lutter contre les changements climatiques. Nous devons éduquer les gouvernements sur l’adoption d’objectifs et d’idéaux en matière de carboneutralité. Nous devons éduquer nos scientifiques et nos ingénieurs sur les solutions de rechange et les matériaux qui peuvent nous aider à atteindre les objectifs de carboneutralité. Nous avons besoin de l’éducation et de l’acceptation de nos collectivités, entreprises et ménages afin de soutenir les changements qu’apportent les nouvelles technologies qui mènent à la carboneutralité.