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insights Développer des logiciels pour redéfinir la façon dont les ingénieurs travaillent

Dans le cadre de notre campagne #GensDéterminésRésultatsDéterminants, nous avons rencontré cette semaine Santhosh Kumar, chef Innovation et automatisation au Centre de technologie mondial (CTM), basée en Inde.

image de Santosh et de son équipe en Inde

Parlez-nous un peu de votre parcours professionnel et de votre rôle actuel en tant que directeur technique au sein de l’équipe Numérique, en Inde.

Je compte plus de 22 ans d’expérience dans le développement de logiciels et la création de solutions d’automatisation innovantes, allant de la conception de puces pour des boîtiers de configuration haute définition jusqu’à l’automatisation et à l’amélioration de la qualité de la production de films radiographiques dans l’usine de Kodak.

Tout au long de ma carrière, mes expériences d’apprentissage et de croissance ont été particulièrement diversifiées. À AtkinsRéalis , je dirige actuellement l’équipe Innovation et automatisation au Centre de technologie mondial (CTM), pour aider à redéfinir et à changer la façon dont les ingénieurs travaillent. 

Qu’est-ce qui vous a incité à devenir ingénieur?

Enfant, j’ai accompagné mon père à l’usine et l’ai vu à l’œuvre sur de l’équipement lourd. Cela m’a tellement intrigué que j’ai su à ce moment-là que je voulais devenir ingénieur. Au départ, mon intérêt en ingénierie était centré surtout sur les véhicules et la compréhension des machines. J’étais fasciné par la physique des moteurs quatre-temps. Au secondaire, le génie électrique, ou le sous-sujet de l’électricité, est devenu un élément clé de mon champ d’intérêt, tout simplement parce qu’il était facile à montrer lors des projets scolaires. De plus, je trouvais intéressant et passionnant de présenter des innovations.

Curieusement, j’ai choisi le génie électrique comme spécialisation pour ma première année d’ingénierie, mais je suis passé à l’informatique, car je suis devenu passionné par les algorithmes. D’une part, l’informatique a amélioré mon raisonnement logique ; d’autre part, elle m’a permis d’innover à l’aide d’un simple clic sur un bouton, tout cela, en contrôlant les choses à distance, hors de mes limites géographiques.

Je suis heureux d’avoir pris la décision de devenir ingénieur, car c’est ma passion, mon intérêt et ma force.

Quel est le projet le plus intéressant sur lequel vous travaillez?

Actuellement, j’explore la chaîne de blocs pour mieux comprendre comment utiliser les technologies qui en découlent afin de résoudre nos problèmes d’ingénierie, comme les questions de facturation et de conciliation financière. Je travaille avec l’équipe du Bureau de gestion de projet (BGP) pour voir si nous pouvons utiliser les technologies de la chaîne de blocs pour améliorer la qualité des données que nous recevons à des fins d’aperçu et d’analyse.

Alors que la chaîne de blocs relève davantage du passe-temps ou de l’exploration technologique, le jumeau numérique est une réelle passion pour moi. Il y a deux ans, nous avons commencé à capter des images par drones et à les automatiser pour générer un modèle de modélisation des données des projets de construction (BIM) que les ingénieurs peuvent utiliser pour accroître le niveau de détail d’un projet. Nous avons fait quelques expériences à l’aide de drones à notre bureau de RMZ, à Bangalore, puis nous avons automatisé le processus de création du modèle BIM. Ce fut un formidable départ, et nous l’appliquons maintenant à différents projets comme le quartier financier du roi Abdullah, au Moyen-Orient, et le projet Thames Water, au Royaume-Uni. En ce qui concerne Thames Water, notre équipe accréditée au Royaume-Uni a capté des images à l’aide de drones et les a converties en applications interactives 3D pour permettre aux utilisateurs de se familiariser avec ces environnements. Nous les avons ensuite convertis en modèles BIM, créant ainsi un jumeau numérique.

Une autre technologie géniale mise au point et lancée par notre équipe du CTM et qui lui a été fort utile au tout début de la pandémie est ASSIST. Ce tout premier outil du genre à SNC‑Lavalin applique une architecture de micro services à l’échelle de l’entreprise pour élaborer, réaliser et automatiser un sondage sur les outils d’inspection numérique, y compris un outil d’inspection qui peut produire des rapports. Il est actuellement en service et utilisé par bon nombre de nos clients.

À l’heure actuelle, des membres de notre équipe explorent des aspects géospatiaux de la conception technique. Nous avons fait une démonstration de faisabilité au stade préliminaire pour l’aéroport international de Denver dans laquelle nous avons présenté différentes options de conception et leurs répercussions sur les processus d’ingénierie et de construction au moyen de la cartographie géospatiale. 

Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu? De qui venait-il?

Cela remonte à mes tout premiers jours à WIPRO où j’ai eu l’occasion de côtoyer Azim Premji. Il m’a dit : « Ne fais rien que tu craindrais de voir publier dans les journaux. » Cela a eu une grande incidence sur ma carrière. Non seulement ce conseil m’a incité à privilégier l’intégrité dans tout ce que je faisais, mais il a suscité en moi la vraie passion. Cette phrase de M. Premji a été un tremplin pour ma carrière et m’a guidé tout au long de mon parcours professionnel.

Dernièrement, vous avez été nommé confrère-expert d’Atkins. Quelles sont les principales responsabilités qui vous incombent à ce titre? 

C’est un grand honneur d’être le premier membre du CTM à recevoir ce titre. Je pense que le fait d’être un confrère-expert me permet de partager les innovations technologiques du CTM ou de faire entendre mes préoccupations dans un forum mondial au sein du réseau Ingénierie, conception et gestion de projet (ICGP). Cela me permettra également de présenter les avancées technologiques et les solutions adoptées à l’échelle du CTM. Je suis aussi convaincu qu’ayant un rôle global, je serai davantage en mesure de faire progresser le dossier du numérique, ce qui nous permettra de normaliser l’adoption de certaines des pratiques exemplaires que le CTM a mises en œuvre.

En outre, être un confrère-expert me permet d’expérimenter et d’innover. J’ai la possibilité de collaborer avec des partenaires de l’industrie pour résoudre conjointement un problème. Je peux travailler en partenariat avec les universités pour examiner certains des défis auxquels nous faisons face et pour lesquels nous n’avons pas de solution à l’heure actuelle. Ce sont les deux aspects de mon statut de confrère-expert que j’ai l’intention de mettre de l’avant.

Racontez-nous un fait amusant sur vous-même.

Je pense que les membres de mon équipe se moquent de moi pour ma passion pour le codage. Je suis tout à fait d’accord avec la citation suivante : « Le code est une réalité du terrain. » Durant la fin de semaine, ou dans mes temps libres, je conçois et code des applications de jeux pour mes neveux, car ils en sont de vrais fanatiques. Je crée ces applications pour leur offrir quelque chose d’amusant et pour rompre la monotonie des jeux proposés sur le marché.